Les passages entre guillemets sont des citations exactes, le
reste est une synthèse personnelle.
Samedi 22 avril 2023
Le renouveau
Nous en sommes à la fin de la rupture entre le réel et sa
narration. C'est le totalitarisme numérique. Certains d'entre
nous restent sidérés, fascinés devant un spectacle qu'ils
espèrent réel. D'autres entrevoient le mensonge mais se
complaisent dans la plainte au sein de réseaux sociaux
numériques bien contrôlés par le système. Cependant...
"La crise est venue secouer la torpeur. Elle est là pour
réconcilier les humains séparés. L'épreuve met au défi la
créativité. [...] Une grande partie du travail de résistance
au transhumanisme galopant est aujourd'hui d'aider l'autre, et
soi-même, à se mettre en action." (p155)
La dynamique de sortie de l'esclavage consiste à abandonner le
contrôle pour aller vers l'imprévu, il s'agit de ressentir et de
s'ajuster. Et ce mouvement est déjà en marche. Le film "Tous
résistants dans l'âme" présente des actions partout en France
qui vont dans ce sens.
Nous sommes parfois dans l'attente anxieuse d'un sauveur, mais
cet espoir vain nous détourne de la bonne direction : qu'est-ce
qui est en mon pouvoir, et à quel endroit je peux agir pour
faire advenir le monde que je souhaite voir ?
Nous sommes parfois dans la colère aveuglante contre l'autre,
mais faire disparaître l'autre ne résout pas le problème.
Changez les gens au pouvoir, d'autres viendront terminer le
travail commencé. Certains ont essayé de lutter avec l'arme du
sabotage, de la violence, de la manifestation publique, de la
colère. Rien n'a arrêté la machine transhumaniste, elle a
peut-être été un peu retardée.
Ces actions ont des vertus médiatiques et cathartiques. Mais
faut-il entrer en guerre ? Ce n'est pas d'hier que les artistes
crient qu'il n'y a pas de gagnant à une guerre. Eradiquer
l'ennemi conduit à une impasse.
Par nos attentes et nos colères nous construisons le sauveur
artificiel transhumaniste. Et surtout par nos peurs, peur de
souffrir, peur de mourir, peur de manquer, peur de ne pas être
aimé. Reconnaître nos peurs comme des petits maître c'est une
ouverture à la responsabilité.
"C'est peut-être la condition de la mise en action que de
commencer à considérer que nous sommes les seuls responsables
de notre destin." (p162)
La fourmi
Mais que puis-je, moi, fourmi, contre cette immense mécanique
totalitaire ? Cette question n'est plus d'actualité. Les fourmis
se sont mises en réseaux, ont construit un syndicat, ont écrit
des livres, ont réalisé des films, ont rencontré des sénateurs
et des députés, ont publié des milliers d'articles, ont créé des
collectifs de défense des citoyens, ont lancé des procès.
D'autre fourmis on créé des ressourceries, des recycleries, qui
reboulonnent ce qui est détraqué avec trois fois rien, en
mélangeant parfois des éléments high tech avec des éléments
anciens.
D'autres encore nous enseignent la survie, les plantes sauvages,
la permaculture, les soins naturels, la cuisine végétale, le
zéro déchet, etc. Ce qui semblait impossible est devenu une
réalité.
"Les gens en situation de difficulté se mettent en action et
trouvent des voies étonnantes de créativité pour pallier les
insuffisances de l'institution. Je peux ainsi vous assurer que
tous ceux qui ont voulu vraiment avoir de
l'Hydroxychloroquine, de l'Ivermectine ou de l'Azithromycine
pour leur Covid on réussi à en trouver. Et je peux vous
assurer que la santé des résistants s'est trouvée meilleure
que celle du grand public, assommé de conneries toxiques par
les médias et les instances officielles." (p174)
L'un des mouvements les plus marquants est l'attrait croissant
pour les médecines alternatives. Partout elles se mettent à
remplacer l'allopathie pour les petites pathologies du
quotidien. Sans bruit, la forêt pousse.
Même au sein des centres hospitaliers, les soignants
s'intéressent de plus en plus aux soins naturels, massage,
aromathérapie, phytothérapie, méditation, yoga. Les humains,
même dans les endroits les plus techniques qui soient, aspirent
à retrouver les vieux savoirs, ceux qui mettent en lien, ceux
qui restent artisanaux.