Les passages entre guillemets sont des citations exactes, le
reste est une synthèse personnelle.
Samedi 8 avril 2023
La peur
La doxa dominante du Covid est basée sur la peur. Tous ceux qui
ont discuté le discours officiel ont été jugés dangereux et ont
été bafoués. La seule issue d'une telle doxa est la guerre
permanente, l'état d'urgence qui devient la norme, l'individu
est seul et triste car il n'y a plus de groupe.
"Il ne s'agit plus de rassembler autour d'un idéal, mais de
fouetter et maintenir à vif la pulsion. Ce n'est plus le
groupe, puisqu'il est « toujours en retard » et « disloqué »,
qui fonde ses règles symboliques et sociales. C'est celui qui
« possède » la technique qui se met à les fonder. Le groupe,
et les individus de plus en plus éclatés qui le composent,
sont les jouets de ceux qui ont la « maîtrise narrative »."
(p81)
On l'a vu avec les affiches de Réinfo Covid à Toulouse qui
disaient quelques vérités sur les effets secondaires des
injections. Le maire, la communauté de commune, le préfet, le
ministère de l'intérieur, les renseignements généraux, sur
commande de l'Elysée, directement contrôlé par l'agence
McKinsey, et leur chien de garde, j'ai nommé les médias de
masse, ils se sont levés tous ensemble comme un seul homme afin
de voiler cette vérité aveuglante, et ainsi maintenir la peur.
La perfection
numérique
L'insoluble équation coût/dépense en santé publique nous a mené
vers une santé contrôlée par des finances privées qui ne
cherchent que le profit, en suivant l'exemple anglo-saxon. Dans
cette situation il n'y a pas d'autre moyen que de contrôler tout
le système pour s'enrichir. Le conflit d'intérêt devient
omniprésent chez les acteurs du système qui sont les jouets des
multinationales mafieuses.
Et quelle belle opportunité pour l'industrie du big data
numérique. Une bonne dose d'automatisation, un peu de nettoyage
en éliminant les soignants, et tout ira bien ! Et bien sûr, pour
soulager le pauvre personnel d'une salle de soins sans fenêtre,
la directrice des soins leur offre des casques de réalité
virtuelle, tout ira bien ! La numérisation du monde est en
marche.
La mise en nombre des phénomènes du réel est subtile mais
omniprésente. Le numérique capture le réel partout où il peut,
produisant des volumes astronomiques de données. Cette donnée
est un savoir monétisable et exploité de manière exponentielle.
Ce savoir n'est plus à notre service, il nous gouverne.
L'application Waze sait tout sur le trafic routier, il nous dit
par où nous devons passer, nous cédons notre volonté et notre
liberté à Waze au nom du confort et de l'efficience, c'est un
outil d'asservissement.
Et nous l'avons bien vu avec le Covid, la santé numérique
n'améliore pas la santé. Les patients n'ont jamais été aussi mal
soignés. Par contre c'est rentable.
"En croyant renouveler la Santé, les zélateurs du numérique
et du transhumanisme sont en train de la détruire. Etrange
écocide, correspondant trait pour trait à ce qui survient dans
l'éducation, dans la monnaie, dans la démocratie, dans les
médias, dans la science et dans l'agriculture.[...] Bienvenus
dans l'effondrement." (p98)
L'effondrement
L'Apocalypse est dans l'imaginaire collectif depuis longtemps.
L'Apocalypse révèle, c'est son étymologie, l'effondrement qui
est au cœur même de la Création. Les deux sont liés, et de tous
temps les idéaux religieux ou politiques étaient là pour assurer
notre survie. Mais l'ogre dévorant transhumaniste néolibéral va
trop vite et il ne nous laisse pas le temps de développer un
idéal positif. Plus rien n'est stable, et les groupes humains se
disloquent.
"L'accélération est la condition de la mort du récit
collectif de création. Au passage se produit la perte des fils
de relations qui tissent les Humains en société, et la perte
des repères qui donnent son assise à l'individualité" (p106)
Le parcours étudiant des médecins n'est que privation de
libertés. Ne pas penser autrement, ne pas agir autrement, sous
peine d'être banni. Les promesses sont attractives : salaire,
prestige, privilèges. Mais le prix est énorme : ne plus penser
par soi-même. Sois docile et tu seras un surhomme. C'est le
transhumanisme. Hippocrate n'est plus.
"Les gains financiers records enregistrés par les médecins
qui ont fait des tests et injecté, sont parfaitement obscènes.
Ceux qui ne se sont pas conformés ont perdu leur boulot, leur
revenu et leur existence sociale." (p112)
Et l'on peut retrouver ce même mécanisme dans la manière de
considérer la crise climatique. On résout le problème du climat
par des artefacts technologiques, pendant que les défenseurs de
la décroissance comme Pierre Rhabi sont proprement éliminés. Or
la croissance nécessite des ressources, et la croissance infinie
épuise toutes les ressources.